Alain Dardanelli : autodidacte de talent

Des artistes il y en a beaucoup, et tant mieux pour la richesse culturelle de notre pays, et dans le lot, il y en a des incroyables. A l’occasion du Concours, nous avons fait le pari de mélanger les amateurs avec les professionnels, déséquilibré ? on aurait pu le penser, mais que nenni !  

Alain Dardanelli est de la trempe de ses artistes autodidactes capable de se transcender et sortir une pièce de nulle part, comme celle-ci-dessous ayant remporté le Concours.

Pourtant, il ne sculpte vraiment que depuis 2015, au début dans son salon, puis dans un atelier.

C’est en 1993, à l’âge de 25 ans, que tout a commencé pour lui, un ami est venu lui donner un tronc d’olivier, qui est devenu, avec une tronçonneuse et une ponceuse, un pieds de lampe.

« L’odeur et la beauté du bois m’ont captivé »

Une rencontre fortuite avec la matière donc, amenant par la suite la création de divers objets, du quotidien (cuillères, cendriers, dessous de plat, etc), ou artistique.

« Cela faisait des heureux autour de moi », car oui, sa pratique n’a jamais été professionnelle, et ses pièces données à son entourage.

« Voir les yeux des gens qui brillent est la plus belle des récompenses ».

Tu as un sens du volume, et du détail incroyable, pourtant tu le pratiques en amateur, un regret de ne pas en avoir fait un métier ?

Oui, on me demande souvent comment je fais pour arriver à faire telle ou telle chose mais je ne peux l’expliquer car j’en suis le premier étonné.

Il m’arrive secrètement de rêver que j’aurais pu, peut-être, devenir un artiste et gagner ma vie avec la sculpture.

Quelle place a la sculpture dans ta vie du coup ?

La sculpture ne prend pas autant de place que si j’en avais fait mon métier. A partir de là, je dois jongler avec plusieurs passions : VTT, Trail, jeu provençal et bien entendu ma famille, et mon travail.

Qu’est-ce que tu préfères et tu recherches dans notre Concours d’Art et de Design Quercus Suber ?

La première fois que j’ai participé au concours Quercus Suber, c’était la peur au ventre. Ce concours est pour mois un formidable endroit de partage entre amateurs, professionnels et jury.

Le regard des autres sur mes sculptures m’a permis de prendre confiance en moi.

En toute modestie j’ai réalisé que ce que je présentais, plaisait. Quand ta famille te dit  « c’est beau ce que tu fais! », ce n’est pas la même chose que lorsque tu es confronté au regard d’un public que tu ne connais pas ! Cela prend de suite une autre dimension.

Et le travail du chêne-liège dans tout ça ?

Ah le chêne-liège !!! Une vraie découverte… je ne connaissais pas du tout ce bois.

Il sublime par sa beauté une création. Il n’est pas évident à travailler et c’est souvent lui qui décide ce que l’on peut faire avec !!

Puis que ce soit le chêne-liège ou un autre, j’adore le bois et il me le rend bien, sentir, toucher, caresser, transformer, patiner… les possibilités sont infinies.

A n’en pas douter que l’on verra encore ces prochaines éditions le talent d’Alain Dardanelli s’exprimer, un artiste qui ne laisse en tout cas pas insensible, et qui en a surpris plus d’un par ses créations.



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