Retrouvez sur ce portail un début de réponse à tout ce que vous vous demandez sur le chêne-liège de Provence ! Les ressources, les acteurs, les usages. Un référentiel, une base de connaissance, et les événements sur le Chêne-liège, dont le fameux Week-end du Chêne Liège !

Le chêne-liège du latin quercus (le chêne), et suber (pour le liège), a accouché d’une matière première, le liège, utilisée depuis l’antiquité pour ses nombreuses qualités. A l’origine, la nature a créé le liège pour protéger l’arbre des éléments extérieurs (les incendies par exemple). Cet arbre noble croît dans les pays entourant le bassin méditerranéen (Espagne, Italie, France, Tunisie, Maroc, Algérie et Portugal), où il est apparu il y a plus de 60 millions d’années. Dans le Var, les suberaies représentent 58 000 hectares (donnée IFN).

UNE FILIÈRE LOCALE EN DÉCLIN

Les premières usines françaises de bouchons ont 300 ans. Au début du XXème siècle dans le Var, environ 10 000 tonnes de liège étaient levées chaque année, pour près de 200 usines et 2 500 emplois. Malheureusement, face aux économies d’échelles de pays comme l’Espagne, et le Portugal, et l’ouverture à la concurrence, le bouchon varois a connu une grave crise (après la seconde guerre mondiale surtout), qui a conduit à la quasi-disparition du secteur. Seulement deux entreprises (Junqué et Mélior) et l’Association Syndicale Libre (ASL) de la Suberaie Varoise tentent de faire perdurer cette filière historique.

UN NOUVEL ÉLAN

Pourtant le chêne-liège ne manque pas de qualités, et ses utilisations sont nombreuses. L’objectif de l’ASL suberaie Varoise et de Forêt Modèle de Provence, deux associations promouvant la gestion forestière durable et multifonctionnelle, ainsi que leurs partenaires (la Région SUD, le Département du Var, l’école de tournage Escoulen, la Villa Noailles, Lou Rodou Valettois, entre autres) est de donner un nouveau dynamisme et réaffirmer le potentiel de cette filière en Provence. Dans ce but, un groupe de travail (à l’origine de ce site) rassemblant des designers, artisans et acteurs du territoire a été mis en place et un programme d’actions ambitieux est en cours :

  • le Concours Quercus Suber d’art et de design (Tournage sur bois et Design, anciennement, la sculpture en faisait également partie) valorisant autant le bois que le liège ; 
  • des événements grand public : le Week-end du chêne-liège (plus de 3 000 personnes !), les Journées du liège du Var à La Villa Noailles, et d’autres ;
  • l’amélioration et la valorisation des suberaies (prenant en compte le sous-étage, notamment l’arbousier) ;
  • l’animation du groupe de travail : accompagnement d’expérimentations et d’actions de communication ;
  • la Gazette du chêne-liège : un journal distribué en support de visite lors de nos événements, permettant de faire un point sur l’intérêt du chêne-liège, le dynamisme de la filière, ses acteurs, etc. Il fait désormais 44 pages et il est distribué à 2500 exemplaires. 

UN PORTAIL DU CHÊNE-LIÈGE

Nous espérons ainsi nous donner les outils pour partir à la reconquête d’un arbre emblématique de la Provence. Via une base de connaissance servant de référentiel, ce site se veut didactique. Également interactif, il permettra un échange d’informations sur les expérimentations, les événements, et les acteurs engagés.

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