Le chêne-liège a t-il failli être dans le 13 ?
La question peut paraitre surprenante, mais on nous a partagé récemment cet extrait fabuleux, dans la droite ligne d’une volonté à un moment donné de l’histoire de notre région d’étendre la zone de répartition du chêne-liège.
Cet extrait nous a été partagé par Patrick Magro, conseiller municipal délégué nature en ville et forêt, archives et mémoire locale, que nous remercions.
Le chêne-liège est d’ailleurs présent de manière très sporadique, notamment un peuplement subéricole à La Ciotat ayant déjà été exploité, et ça et là quelques sujets isolés (notamment un à Septèmes-les-Vallons au milieu d’un champs d’olivier). Ce sont d’ailleurs des exceptions géologiques permises par un sol par endroit non calcaire, puisque le chêne-liège prospère sur terrains siliceux.
Sans aucune mesure avec le Var, cependant, certaines industries ont également existées dans les Bouches-du-Rhône, notamment La Bouchonnerie Provençale à Auriol qui succéda à la tannerie Honnorat, en 1895 (elle sera située en bordure de la route d’Auriol à Moulin-de-Redon, quartier de La Bardeline). Ce fut une usine hydro-électrique avec un approvisionnement en provenance des Maures principalement. Cette bouchonnerie était très diversifiée, elle fabriquait des bouchons (pour le vin & le champagne, mais aussi des bouchons spéciaux, notamment pour le parfum), des bouées, des enveloppes isolantes pour les tuyaux, des flottes pour la pêche, des blocs de liège pour l’isolation, entre autres choses.
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